La région sait de longue date que le syndicat parisien des patrons de l’hôtellerie et de la restauration veut récupérer les locaux qu’une convention historique allouait au lycée hôtelier Drouant. Quelle solution allait-elle trouver pour accueillir des formations aussi indispensables à la première destination touristique mondiale ? Aussi concurrencée par les formations privées ? Demander à un autre établissement à l’identité très forte, le lycée des métiers de l’optique, lui-même victime d’une importante concurrence de l’enseignement privé, de faire une cure d’amincissement (exit les formations technologiques prébac) et de se serrer pour que sur le même site cohabitent les futurs opticiens, les futurs cuisiniers et futurs maîtres d’hôtel… tandis que les établissements privés continuent de prospérer et de développer leur marque, à des prix qui ne sont évidemment pas accessibles à tous. Le SNES-FSU Paris, le SNUEP-FSU Paris et le SNASUB-FSU Paris dénoncent ce choix budgétaire, qui nie l’identité de deux établissements historiques et qui témoigne du faible intérêt de la région pour les lycées publics.
